La force tranquille des grands monarques. Depuis l'Italie, ses 5,5% frisent l'anecdote, mais ce sera sur 34km avec, heureusement , la déviation du tunnel qui arrive bien plus tôt que du côté helvétique, rendant un peu de solitude sur ces grands espaces. Bien heureux celles et ceux qui mettront moins de deux heures pour parvenir à la frontière. Il n'y a que la montée à Val Thorens qui puisse rivaliser avec ce denivelé hors normes. Quasiment 2000m. Le versant italien propose un replat salvateur, tandis que le côté Suisse n'offre qu'un faux-plat le long de ces interminables km sous le paravalanche (sensation d'enfermement). Lorsqu'on quitte le flot des véhicules s'engouffrant sous terre, le plus dur est à venir : 6 derniers km à 8%. Ca peut surprendre. 

Gran San Bernardo (Italia)

COTE : 86

Italie - Départ : Aosta (rond-point)
Longueur : 34km
Dénivelé : 1878m
Pourcentage moyen : 5,5 %
Temps de montée : 2h 34'10  (le 25 Aout 2019) – Coefficient : 493
 
Nombre d’ascensions : 2 (première fois en 2005 lors du Tour du Mont Blanc)
Tour de France :  5 -  Bartali (1949) - Franco Pellizzotti  (2009)

Grand Saint Bernard (Suisse)

Suisse - Départ : rond-point (Orsières)   
Longueur : 25,9km
Dénivelé :  1618m
Pourcentage moyen : 6,2%
Temps de montée : 2h 01'35  (le 25 Aout 2019) – Coefficient : 451
Nombre d’ascensions : 1

Actualisation 2020 : Parti de bon matin pour m'attaquer à ce géant débonnaire (120km en aller/retour), j'ai présumé de mes forces en incluant la courte montée à Champex-Lac et pensant bien revenir par l'autre versant. J'ai déjà eu du mal à m'en sortir avec ce Saint Bernard, dur au mal et long à l'usure...