Col du Portet d'Aspet (1069m)

Il est minuscule ce col, à la limite ridicule si on se contente des donnés lues d’un regard vague sur une feuille de route. Bon, le versant Saint Lary, je l’accorde volontiers, ne vaut pas tripette : moins de 6km et une pente régulière. En revanche, il suffit d’aller voir de l’autre côté, là où la route serpente (pas de véritable lacet pour couper la pente) au milieu de bois, une trouée dans des arbres qui tendent leurs branches pour vous retenir par la selle. Quatre longs kilomètres, surement les plus longs de toutes les Pyrénées. On frise les 10% mais compte tenu quelques rares replats, il faudra en ajouter régulièrement une poignée supplémentaire. Et puis on ne parle que de la montée, là. La descente est cauchemardesque. En témoigne cette stèle en souvenir de Fabio Casartelli, qui ne verra jamais la ligne d’arrivée en 1995 ou cette image de Raymond Poulidor, le visage pissant le sang en 1973. En 2018 encore, Philippe Gilbert s’y est fait une belle frayeur, sanctionnée par un genou en compote alors qu’à deux virages près, il partait dans un ravin profond de 20m.

Depuis le Pont de l’Oule :
COTE : 36
Haute Garonne (31) - Départ : Pont de l’Oule - D618
Longueur :  4,4  km
Dénivelé :  435 m
Pourcentage moyen : 9,9 %
Temps de montée :   26’ (2 aout 2018 & 18 juin 2014) - coefficient : 359
Nombre d’ascensions :  3
Tour de France : 34 ascensions - Albert Bourlon 1947 - P. Gilbert (2018) - Patrick Konrad (2021)

Depuis Saint Lary :
COTE : 22
Haute Garonne (31) - Départ : Saint Lary (église)  - D618
Longueur :  5,7  km
Dénivelé :  385 m
Pourcentage moyen : 6,8 %
Temps de montée :   27’10  (2 aout 2018) - coefficient : 423
Nombre d’ascensions :  2

Actualisation 2018 : Je me suis amusé, entre deux balades, à faire les deux versants dans la foulée. Et je maintiens à la seconde près mon temps d’il y a 4 ans!

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