Comme son voisin le Somport,  c'est un col un peu bancal. Du côté Français, une longue remontée du Gave d'Ossau, légèrement plus sauvage, en particulier dans sa partie supérieur (ambiance alpage - cirque d'Anéou), du versant Espagnol une route, belle, large et plus courte jusqu'au lac de Bubal qui signe le point de départ. Attention : il y a deux routes qui plongent en Espagne, si l'on choisit celle de droite, on fera davantage de km. Hormis la présence obligée de nombreux véhicules (moins fréquenté que son voisin le Somport, il ne bénéficie d'aucun tunnel de dérivation), c'est une belle bête facile à dompter. A noter que le Tour de France n'y bascula qu'une seule fois, la même année que celle du Somport.

VERSANT FRANçAIS

COTE : 49

Pyrénées Atlantiques (61) –  Départ : Laruns (sortie, pont du gave d'Ossau) - D934

Longueur :  28 km

Dénivelé : 1280m  

Pourcentage moyen : 4,6 %

Temps de montée :   1h 48'40 (le 10 Septembre  2020) – Coefficient : 509

Nombre d’ascensions :  1

Tour de France : 1 ascension - Peter De Clercq (1991)

VERSANT ESPAGNOL

COTE : 26

Pyrénées Atlantiques  (64) –  Départ : Lac de Bubal, croisement route de Panticosa - N136

Longueur :  14,7  km  

Dénivelé : 678m

Pourcentage moyen : 4,6 %  

Temps de montée :   59'10   (le 10 Septembre  2020) – Coefficient : 524

Nombre d’ascensions : 3

Actualisation 2020  : Pas réellement une découverte puisque j'étais déjà monté au col en voiture. Mais, nous sommes bien d'accord : ce n'est pas pareil. Entrepris le matin, la route encore trempée, c'est avec de vraies bourrasques de vent que je fus accueilli au sommet et sur toute la partie espagnole.