Le nom déjà évoque un  passé reluisant et force le respect. On doit cette route mythique à la femme de Napoléon III, l’impératrice Eugénie, grande amatrice de villes d’eaux qui voulait prolonger la route thermale qui relie Argelès-sur-Mer à St-Jean-de-Luz en poursuivant par Argelès-Gazost, le col du Soulor et cette fabuleuse corniche qui surplombe le cirque du Litor pour aboutir aux Eaux-Bonnes qui reste le versant évident de l’Aubisque. Au col, une poignée de vélos démesurés attendent que des géants viennent les chevaucher. L'Aubisque demeure un col bancal : son versant oriental n'est que le prolongement, résolument magnifique (quand le brouillard ne s'invite pas), du Soulor. 

COTE : 70
Pyrénées Atlantiques (64) –  Départ :  D918 (sortie Laruns, pont du Gave d'Ossau)
Longueur :  16,9  km
Dénivelé : 1195m
Pourcentage moyen : 7,1 %
Temps de montée :  1h 09 ’30  (le 4 Août 2015) – Coefficient : 352
Nombre d’ascensions : 3  
Tour de France :  74 ascensions (Lafourcade 1910 - Voeckler 2012 - Majka 2018 - Ciconne 2022)

Par le Soulor

COTE : 52
Pyrénées Atlantiques (64) –  Départ :  D126 puis D918 - Férrières (centre), col du Soulor
Longueur :  21,6  km
Dénivelé : 1159m (plus 113m)
Pourcentage moyen : 5,4 %
Temps de montée :  1h 41'15  (le 10 Septembre  2020) – Coefficient : 480
Nombre d’ascensions : 1

Actualisation 2020 : la débandade totale : plus d'un quart d'heure supplémentaire qu'en 2012 et 13 minutes de plus que lors de l'étape du tour 2012, pourtant dans des conditions météorologiques extrêmes... Le point de départ, ramené à la srotir de Laruns plutôt que du croisement n'explique pas tout : juste 300m de plus et à peine 15m de dénivelé supplémentaire. J'aurai une revanche à prendre.